(Texte ajouté le 1er Mars 2014, 10 ans plus tard) Ca reste un moment inoubliable. Et c’est pas comme une moto qu’on essaie vite fait dans un coin. Ce qui reste unique, c’est ce petit instant, quand on est équipé, la visière entrouverte, la main droite sur le contact…. Et on lance la sérénade du bicylindre à la bolognaise… Inimitable, sensationnel, émotionnel… Toutes les motos japonaises précédentes sont effacées de la mémoire, méchant coup de balai, pour laisser devant les yeux ce rouge laqué, parfait, et cette symphonie dans l’air… Je peux pas oublier ça. Je ne veux pas oublier ça !
Il est 22h30, je suis assis par terre sous un lavabo, dans le bloc sanitaire du camping municipal de Langeac… Ca fait une heure que je suis là, je recharge le téléphone et les batteries de l’appareil photo sur les « prises rasoirs »… Le plus drôle c’est la tête des (rares) campeurs qui me voient assis là.
Tout est calme.
Tout est silencieux…