LA PHOTO DU JOUR : depuis 2002, le journal photo d'un photographe

  • mars 2024
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  • Les poils du Lapin

    Bernard CAZENEUVE (Premier Ministre Francais), s’est rendu au Salon International de l’Agriculture, le 27 Fevrier 2017, Paris Expo, Porte de Versailles, Paris, France. Ici, dans le hall réservé au monde du Cheval, il a acheté un chapeau, un beau Stetson gris, en poil de lapin, au prix de 169 euros. (NDR : c’est là que vous vous dites que je fais un métier « très » intéressant)
    Bernard CAZENEUVE (French Prime Minister), visited the International Agricultural Show, February 27, 2017, Paris Expo, Porte de Versailles, Paris, France.
    © Nicolas Messyasz / Sipa Press

    Notes personnelles : Mises à part toutes considérations politiques, Bernard Cazeneuve, est un homme qui, il faut le dire, sait se tenir. Jamais un mot de travers ou de trop, la culture du mot et de l’attitude juste, et même proportionnée. Son équipe, et surtout l’ampleur du dispositif de sécurité autour de lui, ne nous a pas empêcher de bosser, certains facilitaient même certaines prises de vues, un travail de respect et de confiance, entres personnes qui ne se connaissent pas du tout. Le Premier Ministre, contrairement à François Bayrou (voir billet d’humeur d’hier), allait au contact, des gens, des animaux et a comblé ce que nous pensions faire, c’est à dire, un personnage de l’Etat venant au Salon de l’Agriculture. Vaches, veaux, cochons, dégustation de lait, de viande, chevaux, poneys, poulains et anes, en passant par des moutons et même… un vendeur de chapeau à qui il consacrera à peine 4 petites de son temps. Oui, cette note personnelle, est aussi une force de réparation faite par mon choix de poster ici une photo du Premier Ministre achetant un chapeau car, non, il n’est pas venu faire ses courses, et n’a pas passé son temps à acheter un Stetson. Cette photo, c’est un peu comme son moment personnel, court, efficace et souriant, toujours souriant. Bref… Il y a des hommes et des femmes politiques avec qui il est possible travailler, encore. C’est rare, disons-le tout de même.