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Nord
Discours de Jean-Luc Melenchon, en cloture du deuxieme jour de convention. Un millier de militants se sont rassembles pour travailler, le 15 Octobre 2016, dans la commune voisine de Lille, a Saint-Andre-Lez-Lille (59 – Nord), pour participer aux travaux de la convention du mouvement de Jean-Luc MELENCHON pour l’election presidentielle de 2017. Des réfugiés, originaires du Kurdistan Irakien, se réchauffent autour d’un feu improvisé, dans le nouveau Camp de La Liniere de Grande-Synthe. Ce camp a été construit sur le site d’une ancienne coopérative de transformation du lin à Grande-Synthe, près de Dunkerque (Nord), il est aussi le seul et le premier camp de réfugies aux normes internationales sur le sol francais. Il peut acceuillir jusque 2500 personnes. Ancienne école du Camp de réfugiés de Grande-Synthe. 11 Janvier 2016 : Dans la banlieue de Dunkerque, dans le Nord (59), le camp du Basroch rassemble plus de 2500 migrants dans des conditions difficiles. Parmi eux, deux cents enfants, en majorité kurdes, vivent dans la boue, car le terrain est extrêmement marécageux. A l’entrée, un panneau pose par la mairie proclame «Eco-quartier du Basroch, 500 logements à partir de 2015». Grande-Synthe (Nord-59), France. Notes persos : L’humanité racle le bas en créant l’inacceptable, digne d’un moyen-age oublié. Des enfants, des très très jeunes enfants, dans 30 cm de boue, le froid, la pluie, et sans doute aussi, la misère sociale, le manque de dignité, de moments détachés par des choses légères. Une déchéance créée par la France et l’Angleterre. Ca me ronge l’ame et le coeur, et je n’ai fait que prendre des photos, en m’abritant derrière mon travail. Si seulement ça pouvait faire bouger des lignes… 10 Janvier 2016 : Campement des migrants de Calais (62), appelle aussi « La Jungle ». Devant les conditions déplorables à cause de l’hiver des intempéries, la mairie de Calais a fait installé des logement préfabriqués d’urgences (containers aménagés) pour 1500 places pour 5000 migrants. « Mes grands-parents, Alexandre et Edwige (96 et 92 ans), vont quitter dans un mois, le logement qu’ils occupent depuis 50 ans, à peu près… Ils vont vers le sud-ouest, dans une « maison » où l’on « s’occupera » d’eux. Un jour pluvieux.
L’aube se lève, le camion qui contient ma vie en cartons est parti avec ma maman et Robert. Ca ne pouvait pas se terminer ainsi, je devais sortir, me Alors je suis sorti. Il fait froid. Le court trajet entre Lille et Flers m’a congelé. J’arrive sur la rue d’Auby, le vieux portail est ouvert. |
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