LA PHOTO DU JOUR : depuis 2002, le journal photo d'un photographe

  • mars 2024
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  • Jour de Pluie


    L’extrême droite manifeste contre la politique de François Hollande : Jour de Colère. Présence de divers groupuscules d’extrême droite (Printemps Français, Front des Jeunesses Nationalistes, Civitas, Renouveau Français, Alain Soral…) ainsi que des mouvements de tendances plus larges ayant protesté contre le Mariage pour Tous (Manif pour Tous, Hommen…), ou encore les fans de l’humoriste Dieudonné.

    Tout au long de cette manifestation, les journalistes ont été pris à parti, menacés, parfois bousculés, et insultés (« journalistes colabos », « journalistes enculés », « journalistes à la botte du pouvoir »… Repris en chœur par les manifestants).
    Les journalistes ont été ciblé, comme les forces de l’ordre, lors de violences qui ont éclatées vers 18h30, quelques centaines de manifestants violents, équipé de masques et de casques s’en sont pris aux CRS, policiers et gendarmes avec des grilles, pavés, feux d’artifices, mobiliers urbains. Environ 20 policiers blessés, 150 manifestants interpellés. Paris (75), France.
    Protesters clash with police at the end of a far right demonstration called by the Collective Day of Anger, supported among others by the conservative Printemps Francais (French Spring) movement and the fundamentalist christian group Civitas, to protest against the French President’s policy, in Paris, France, on January 26, 2014
    © Nicolas Messyasz / Abaca Press

    Note personnelle : Pourquoi la démocratie n’a pas été à l’honneur ce soir?
    Les journalistes « visibles », comme les JRI et les photographes, ont été insultés, menacés, secoués, ont reçus quelques projectiles, durant le trajet qui menait de la Bastille à Vauban (Invalides). Une fois à destination, il était facile de voir qu’un grand nombre de nos confrères n’étaient plus là. Surtout les télés. Plus de témoins? Ceux qui restaient, savaient tous qu’ils allaient être pris à partie en fin de manifestation. Ce fut le cas.
    Le plus pathétique, c’est que dans leurs slogans, il y avait « liberté d’expression ». La liberté ? Apparemment, les autres n’ont pas droit à la même liberté (d’expression).