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Lacanau
>>>> Retour vers le Futur. Le Moutchic, encore. Encore un peu « toujours ». Mars 1996, Le Moutchic / Lacanau. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave en 2005 a détruit et abimé beaucoup de mes anciennes pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être. >>>> Retour vers le Futur. (sur un air de Morcheeba). PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave en 2005 a détruit et abimé beaucoup de mes anciennes pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être.
J’adorai venir ici l’hiver. Personne. Plus personne. Mais le Kayoc, avec son billard qui donnait sur l’océan, lui était toujours ouvert. Quelques minutes dehors, quelques heures dedans… Et on rentrait. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave en 2005 a détruit et abimé beaucoup de mes anciennes pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être. >>>> Retour vers le Futur. Lacanau, Avril 1993 Je ne me souviens plus des prénoms de tout le monde. A l’origine c’est des copains de Seb avec qui je trainais depuis plusieurs mois, on jouait surtout de la guitare et on s’échangeait des vieux 33 tours. Il y avait Jérôme, qui avait l’intégral des Eagles, je me rappelle lui avoir emprunter son coffret de vinyl que j’ai patiemment enregistré sur K7 pour écouter ça en boucle dans ma Renault 5. Konica Pop, 36mm F/4 , Kodak. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave en 2005 a détruit et abimé beaucoup de mes anciennes pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être. >>>> Retour vers le Futur. Lacanau Océan, 23 Aout 1992. J’ai eu la mauvaise, mais alors, très mauvaise idée d’y retourner le jour des finales. Fini l’ambiance bon enfant, place aux kékés et aux bouchons. J’ai mis une heure pour faire les derniers kilomètres, j’ai même été obligé de me garer sur la place du marché, loin, trop loin… Et puis, une fois arrivé sur place, l’enfer comme un jour d’ouverture des soldes. J’ai regardé, les vagues, quelques rides, et je suis parti. L’ambiance du LSC n’était pas là. Pas d’envie, pas d’énergie, j’ai remis mon walk-man sur les oreilles et suis reparti vers la voiture. J’ai jamais été un grand fan de la foule, mais celle qui s’agglutine par 40 degrés sans ombre, devant un podium à attendre un lancé de tshirt, ça ne me fait pas trop frissonner. Konica Pop, 36mm F/4 , Kodak 400. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave a détruit et abimé beaucoup de ces pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être.
>>>> Retour vers le Futur. Lacanau Océan, 19 Aout 1992. L’océan avait gagné nos vies, Laurent, Seb et ma pomme, entre bodyboard, surf, chars à voile ou encore skimboard pour certain. On habitait à 30 minutes du Porge ou de Lacanau. Avec des routes « secrètes » pour couper à travers la foret pour gagner 10 minutes, en passant par des villages comme Brach. Lacanau, c’était le temple, c’était aussi les plus chouettes souvenirs de vagues pas trop méchantes, belles et claires. Je n’ai jamais été effrayé par les creux de Lacanau. De nature, c’était pas immense. Pas comme la cote Basque, là bas c’était bien plus méchant.
L’hors-saison avait un gout particulier, y’avait que des locaux, ambiance cool. Le café « L’Hoya » qui restait ouvert tout l’hiver, surplombait la plage, il avait un beau billard, on y jouait souvent quand il faisait (trop) froid.
Les surfeurs sont des gens cools, mais les surfeurs de Lacanau sont toujours cools. Leur QG, c’était la promenade de la plage, ses boutiques, ses shapers et surtout vers l’école de surf. J’aimais bien rentrer dans l’eau à cet endroit.
Je me souviens avoir dépensé un paquet de fric dans des magazines, pour comprendre les techniques, et surtout pour baver sur des photos plus belles les unes que les autres. Certains avaient Hawaii en bas de chez eux, nous on avait : Lacanau Beach !
Le Lacanau-Pro, était (est) la compet’ de surf assez incontournables, les stars étaient là et les maitres aussi. Cette année là, j’y suis allé plusieurs fois, deux ou trois fois, poser mes fesses sur le sable, avec une bouteille de flotte, une casquette, des jumelles et mon vieux Konica. Je restais là des heures, l’océan me plaisait autant que de voir ces mecs faire ce que je ne savais pas faire. Parfois, des touristes égarés venaient perturber la compétition, en allant nager dans les baïnes… Les secours intervenaient toujours, l’héliport était juste derrière nous, et l’hélico se posait même à l’époque sur le parking de la plage, y’avait un immense « H », cet héliport de par son emplacement, me fascinait.
Konica Pop, 36mm F/4 , Kodak 400. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave a détruit et abimé beaucoup de ces pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être.
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