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Blanquefort
Une trentaine d’ouvriers de l’usine Ford de Blanquefort, a cote de Bordeaux (Gironde), on tenu un stand devant le Paris Mondial Motor Show (Mondial de l’Automobile de Paris), pour alerter le public sur la fermeture du site de Blanquefort. Paris, France, le 12 Octobre 2018. >>>> Retour vers le Futur. Week-end éclé avec Laurent et Émilie. Ca fait du bien, même si je ne suis qu’un visiteur. Rien n’a changé, le parc, le bois, le château, le tripatte, les gamelles, les patrouilles à monter de travers pour ne pas dormir dedans, le grand jeu, courir, faire le con et jouer de la guitare. Février 1996, Parc de Fongravey, Blanquefort. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave en 2005 a détruit et abimé beaucoup de mes anciennes pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être. >>>> Retour vers le Futur. Retour à Blanquefort, c’est quand même encore un peu la maison avec les amis, et les éclés. Préparation du week end, même si y’a plus de louveteaux, je file un coup de main à Laurent pour prendre un peu de matos dans la voiture. Je passerais le week-end avec eux. Février 1996, Gare de Blanquefort. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave en 2005 a détruit et abimé beaucoup de mes anciennes pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être. >>>> Retour vers le Futur. NALC, ce groupe, ce premier vrai groupe. La pente du déclin était déjà amorcée depuis le départ de Seb pour Paris. Les nouvelles compos n’y changeront rien. Pas que des bons souvenirs. Le futur aura gâché beaucoup de souvenirs qui auraient dut être chouettes je crois. Envie d’oublier. Janvier 1996, Studios du Blockhaus, Blanquefort. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave en 2005 a détruit et abimé beaucoup de mes anciennes pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être. >>>> Retour vers le Futur. Blanquefort, Mars 1991 La Maison. Pas grand chose à commenter, j’avais tellement d’amertume à partir de cette maison. Je sais pas si c’était « tant mieux » ou « tant pis »… Konica Pop, 36mm F/4 , Kodak. PS : Ces films ont été numérisés trop tard, un dégât des eaux dans une cave a détruit et abimé beaucoup de ces pellicules. J’ai sauvé ce que j’ai pu. J’ai numérisé ce qui pouvait l’être. >>>> Retour vers le Futur. Toujours à vélo, je prends l’air. Surtout ça me déconnecte d’un lycée et d’un enseignement en voie de garage que je supporte plus. Et dans lequel, je ne vois rien de bien, aucune perspective, pas d’avenir radieux ou de grands soirs.
>>>> Retour vers le Futur. Toujours à la recherche de documentations pour ma BD, il me fallait un camion d’assistance pour mon histoire. Cette camionnette Peugeot fera l’affaire, commune, facile à trouver pour reprendre des photos si il le faut. Je suis tout de même déçu de n’avoir pas assez documenté cette époque, la richesse en serait tellement grande et précieuse aujourd’hui. Pour moi en tout cas.
>>>> Retour vers le Futur. J’ai 16 ans. Je ne cours pas après les filles, j’ai d’ailleurs aucun succès avec elles, je me suis fait des raisons depuis longtemps. En revanche, je dessine, tout le temps, même la nuit. Et là, je bosse sur une BD que je ne finirai pas, comme les autres par ailleurs. C’est l’histoire de deux équipages, un peu fous, qui participent au Paris-Dakar en Citroen 2CV. Tous les coups sont permis, triches, sabotages, pièges à cons etc… Et donc, il me fallait de la doc sur la voiture. Le moyen le plus simple a été dans un premier temps d’aller prendre des photos , rapidement, discrètement, de la 2CV bleue des voisins. Mais je manquais d’angle, de perspectives différentes, de détails aussi. Alors, je prenais mon vélo, encore, et je me baladais avec l’appareil photo dans mon sac à dos. Ici, on sur le parking d’une résidence, devant le Parc de Fongravey. Je vois cette belle 2CV, couleur sable, parfaite. Je ne me suis pas soucié de ce que les gens pouvaient penser je crois, et puis, apres une dizaine de clichés, je reprends mon vélo et la route. Pendant cette période, j’ai photographié un tas de voiture moches et ordinaires pour ce projet. Moches, c’était facile, car je ne voulais que des voitures françaises 😉
Une des rares fois, où j’ai pu approcher et toucher l’appareil photo de mon grand père, un Pentax K1000. Il brillait, il était beau, il l’est encore. L’appareil était chargé avec du Tmax Kodak. L’objectif était un superbe 50mm Pentax, lui en revanche n’a pas survécu aux affres du temps (moisissures sur les lentilles), mais j’ai réussi à en retrouver un d’occasion plus tard. Je prends deux ou trois photos avant de rendre cet appareil. Dont cette photo de mon grand-père, papi Alex, et une autre de ma soeur qui joue avec leur chien (un hargneux Pincher nain) sur le canapé. J’ai eu la chance de récupérer plein de pelloches, bien plus tard, dont celle ci.
Je me suis obstiné, des semaines, des mois, sans avoir touché l’appareil. Rien à en faire non plus. C’est ce que je croyais. Mais une fois le moi de Mai arrivé, je repense à cette histoire de trace, de saison, de figer le Monde. La prof d’Arts Plastiques n’a plus jamais parlé de cet histoire d’instantané de la nature, de conservation de traces, des saisons qui passent… J’ai mal compris. Encore. Elle n’en avait rien à faire de mes photos d’arbres, de chemins, de verdures moches ou très moches.
La prof d’arts plastique, collège Emmanuel Dupaty de Blanquefort, nous a demandé d’observer la nature, les saisons qui changent. Qu’il fallait être curieux comme un photoreporter, que rien ne puisse nous échapper.
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